En investissement, comme dans toute décision économique, nous devons souvent choisir entre nos espoirs et de tristes probabilités. L’industrie de la gestion d’actifs utilise cette hésitation. Voici comment.
Récemment, mon fils aîné m’a raconté une blague. C’était simple et naïf. Ça semblait innocent. Cela ne l’était pas. La voici :
Toto joue aux cartes avec sa grand-mère.
Après quelques tours où il gagne à chaque fois, il se fait prendre à tricher par sa grand-mère…
– Tu triches Toto ! Sais-tu ce qui arrive aux tricheurs dans la vraie vie Toto !
– Euhhhhh…. oui Grand-Mère… ils gagnent !
Cette simple blague, bien que profondément cynique, est malheureusement assez représentative de ce qui tristement se passe chez les adultes, et de manière trop régulière. Les tricheurs gagnent parfois. Les manipulateurs gagnent parfois. Les menteurs gagnent parfois.
Dans mon domaine très spécifique, l’investissement, ce comportement est également assez répandu, consciemment ou non. Une partie de l’industrie, avec bien sûr de très larges différences d’implication et de gravité, promeut des investissements dont la pure probabilité de réussite est faible, le cache habilement et réussit à très bien s’en sortir.
Comment ?